Une onde de choc a traversé le monde du football professionnel à l’annonce du vainqueur du Ballon d’Or 2024. Au delà de toute attente, c’est l‘espagnol Rodrigo Hernandez CANSCANTE dit Rodri qui sera finalement l’heureux élu d’une distinction qui est entrain de perdre une côte de crédibilité importante au regard de multiples curiosités qui entachent désormais cet événement depuis 2006, édition curieusement remportée par le défenseur italien Fabio Cannavaro qui n’avait pourtant pas grand-chose devant le meilleur de cette saison là sur la scène européenne. Les origines et la couleur de peau des meilleurs joueurs seraient-ils devenus des handicaps à ces prétendants mal aimés ?
La surprise était générale pour la majorité des acteurs que sont les joueurs et les milliers de fans de football à travers le monde au regard de la saison pleinement accomplie par celui là même qui a fait de la lutte contre le racisme son principal cheval de batail. Au delà de sa terre natale, terre de samba, la stupeur et l’indignation étaient grande à l’annonce des mouvements de dernières heures et des critères incompréhensibles ayant conduit à l’éviction de VINICIUS Junior de la logique première place du Ballon d’Or européen 2024. Son club, le Réal Madrid solidaire de son joueur a boyicoté la cérémonie qui a sacré le milieu de terrain de Manchester City et de l’équipe nationale d’Espagne, Ballon d’or 2024.
Elu meilleur joueur de l’Euro 2024 disputé en Allemagne après avoir réalisé la saison précédente un triplé historique Ligue des Champions, FA Cup, vainqueur de la Premier League, Rodri est un joueur sobre, efficace et discret dans l’entre-jeu de la Roya, la sélection nationale espagnole et de son club Manchester City. Il aurait été classé logiquement dans le trio de tête au côté de son coéquipier et virevoltant attaquant Erling HAALANG sacré meilleur buteur de Premier League avec 27 buts, meilleur buteur de la plus prestigieuse des compétitions de clubs avec 12 réalisations pour un total de 52 buts en 53 matchs toutes compétitions confondues. Des statiques et performances tant individuelles que collectives qui auraient logiquement permis au géant norvégien de raffler la mise sans polémiques à un Lionel MESSI champion du monde, nouveau transfuge de League des Champions européenne pour l’Inter Miami en MLS, avec une saison mitigée sans éclat particulier avec son ancien club le Pari Saint Germain.
Vinicius Junior au regard de ses performances serait-il victime d’un racisme non voilé ?
C’est le sentiment affiché par la grande majorité des observateurs avertis de l’univers du football professionnel ainsi que la presse brésilienne qui est monté au créneau pour dénoncer ouvertement un acte de racisme de la part des organisateurs du Ballon d’Or qui honore les meilleurs joueurs de monde chaque saison. Toute la planète football qui attendait le sacre évident du virevoltant brésilien a été profondément surprise et déçue de voir le milieu de terrain espagnole Rodri l’emporté alors qu’il n’a rien montré de spécial lors de la saison en cours contrairement à la précédente. Plusieurs questions resteront sans réponses au moment où le Brésil et la quasi totalité des amoureux du ballon rond crient au scandale.
Après le boycott de la cérémonie par le Réal Madrid , club le plus titré du monde, solidaire de la discimination ouverte subie par son joueur, le Ballon d’Or européen perd une crédibilité qui risque d’entacher le prestige d’une récompense qui fait rêver tous les amoureux de la discipline sportive la plus populaire au monde. Après Samuel ETO’O en 2006, Andrès INIESTA ou Samuel ETO’O une fois de plus en 2010 avec son double tripplé historique avec le FC Barcelone et l’inter de Milan, Robert LEWANDOSKI en 2021, Erling HAALANG en 2023 et VINICIUS Junior en 2024, on se demande bien si les critères de désignation du lauréat du Ballon d’Or restent objectifs. Le boycott du club madrilène ne risque t’il pas d’entraîner un désamour total ou partiel d’une partie des principaux acteurs qui font viber les milliers de fans de football à travers le monde ?